# Ma place, c’est en classe ! Des enseignants engagés en faveur de l’école inclusive…

# Ma place, c’est en classe ! Des enseignants engagés en faveur de l’école inclusive…

 

Alors que les élèves se préparent à une nouvelle rentrée scolaire, des associations du collectif “Ma place c’est en classe”* ont sollicité l’institut IFOP pour interroger les enseignants de la maternelle au lycée sur leurs perceptions et propositions concernant l’inclusion des élèves avec handicap en milieu scolaire.
==> L’étude met en lumière l’adhésion des professeurs à l’idée de l’école inclusive, mais aussi leurs besoins en matière d’accompagnement et de formation.
Découvrez les enseignements et les chiffres clés de cette étude :
Etre élève déficient visuel !

Etre élève déficient visuel !

La rentrée approche, et avec elle notre lot d’inquiétudes pour nos enfants aveugles ou malvoyants : y aura-t-il un AESH, est-ce que son matériel pédagogique adapté sera en état de fonctionner, comment demander les bonnes adaptations pour les examens, et s’il n’y a pas d’enseignant spécialisé ?????

Dans cette petite vidéo, l’Anpea rappelle qu’elle veille à ce que les conditions de réussite scolaire soient bien réunies sur l’ensemble du territoire.
Surtout, faites-nous part de vos expériences, de vos questionnements : il est important de faire remonter cette réalité auprès des pouvoirs publics pour contribuer à améliorer les choses.

Séjours thématiques pour enfants et jeunes déficients visuels : enquête

Séjours thématiques pour enfants et jeunes déficients visuels : enquête

L’organisation tout au long de l’année des vacances scolaires des enfants peut être un casse-tête pour de nombreux parents, et encore plus lorsqu’il y a une déficience visuelle ou un handicap.

Très souvent sollicitées sur ce sujet à l’ANPEA, nous réfléchissons à l’organisation de séjours adaptés et thématiques pendant les vacances scolaires pour enfants et jeunes, aveugles ou malvoyants (avec ou sans handicap associé) au sein d’instituts spécialisés. L’idée étant de disposer ainsi de professionnels, d’infrastructures et de matériels adaptés permettant alors de proposer une offre au plus près des envies et besoins des enfants.

C’est donc pour vérifier si les parents et leurs enfants étaient intéressés par ce type d’offre, et à quelles conditions, que nous avons, entre fin mars et fin avril 2023, réalisé un sondage en ligne.

Les résultats de cette enquête sont en téléchargement sur notre site.

Page de couverture de l'enquête sur les séjours thématiques pour enfants et jeunes déficients visuels. Quelques photos représentent des enfants aveugles ou malvoyants en activité : jeu, échec, vélo, escalade, natation, avec une Perkins, jouant du piano, du tambour, faisant du ski nautique et assis.

Etre élève déficient visuel !

Osez les vacances !

Les vacances approchent à grands pas, et avec elles notre lot de questions sur comment occuper nos enfants aveugles ou malvoyants, où les envoyer, que leur proposer…

Dans cette petite vidéo, l’ANPEA souhaite encourager les enfants à se laisser tenter par l’aventure des colonies de vacances à travers les témoignages de Jâde, Sacha, Simon et leurs parents.

Vous trouverez par ailleurs des conseils et propositions dans notre guide “Les vacances de mon enfant déficient visuel. Les bonnes questions à se poser.”, en téléchargement sur notre site.

 

Rapport d’activité 2022

Rapport d’activité 2022

En 2022, l’ANPEA a essayé d’être combative et exigeante auprès des pouvoirs publics. (…) Pendant que nous défendons les droits de nos enfants, nos équipes salariées et bénévoles développent des projets dont l’objectif reste l’accès à l’information des familles et le développement de nos enfants. (…) C’est là que je mesure la chance et la force de notre collectif de parents et de nos bénévoles qui donnent de leur temps et se mobilisent près de chez eux…” Extrait du rapport moral et d’activité de Rachida Teraoui, lors de notre Assemblée Générale du 27 mai 2023.

Pour en savoir plus, téléchargez le rapport d’activité 2022

Conférence Nationale du handicap 2023

Conférence Nationale du handicap 2023

COMMUNIQUE DE PRESSE

“Mesures pour l’école : une nette inflexion pour une école plus accessible, mais des garanties à obtenir pour les familles.”

 La conférence nationale du handicap qui s’est tenue le 26 avril comportait un important volet sur l’éducation. Parmi les mesures annoncées, si certaines relèvent plutôt du symbole (attribution d’un numéro identifiant élève pour tous les jeunes), d’autres marquent une véritable inflexion en déplaçant le curseur vers l’accessibilisation de l’école : 

  • Un renforcement des réponses de premier niveau que l’école se doit de mettre en oeuvre, avant tout passage devant la MDPH : adaptation de la pédagogie, mobilisation du matériel pédagogique adapté, création de « pôles d’appui à la scolarité » qui vont se substituer aux PIALs, premières interventions des professionnels du médico-social 
  • Une transformation radicale de l’accompagnement humain, avec la création d’un nouveau métier, celui des « accompagnants à la réussite éducative » rassemblant les actuels AESH et AED. 
  • Un accompagnement médico-social renforcé et rénové, par le déploiement d’équipes mobiles médico-sociales, une plus grande facilité d’accès à l’école pour les professionnels libéraux, une transformation des établissements en plateforme de services et le déploiement de 100 projets pilotes d’IME dans l’école. Nous prenons acte par ailleurs des 50 000 « solutions nouvelles » qui seront créées à l’horizon 2030. 

Pour les associations regroupées autour de la campagne « ma place c’est en classe », ces mesures vont dans le bon sens mais leur mise en oeuvre doit être encore précisée : 

  • La formation de tous les personnels, certes annoncée mais non chiffrée, doit être absolument au rendez-vous pour leur permettre d’assumer ces nouvelles responsabilités. En particulier, les enseignants référents handicap et accessibilité pédagogique doivent être au moins titulaires d’un CAPPEI pour intervenir efficacement auprès de leurs collègues. Par ailleurs, ils doivent pouvoir bénéficier de décharges de service pour exercer leur mission. 
  • Les modalités de coopération avec le médico-social doivent être précisées, le décret annoncé n’est d’ailleurs toujours pas paru. 
  • La création du nouveau métier des Accompagnants de réussite éducative ne doit pas priver les familles de leur possibilité de saisir la MDPH pour demander des aides humaines agissant sur le volet de la compensation, quand celle-ci se révèle nécessaire, et notamment pour les aides techniques ou spécifiques. Les conditions de la mobilisation de ces nouveaux professionnels (sur indication de la MDPH ou non), la définition de leurs missions et le périmètre de leurs interventions devront être précisées.
  • S’agissant du droit à la compensation, nos associations seront vigilantes quant aux risques de confusion entre le prescripteur (la MDPH) et l’autorité chargée de la mise en oeuvre (l’Education nationale)
  • De même, si nous saluons la mise en oeuvre des adaptations au niveau des établissements scolaires, les familles doivent être pleinement partie prenante des décisions et doivent pouvoir obtenir la garantie de leur mise en oeuvre, y compris par des voies de recours en cas de difficultés.

Nos associations appellent à la reprise d’un véritable processus de co-construction, avec toutes les parties concernées, pour préciser et concrétiser ces annonces. Elles se déclarent prêtes à y participer et y apporter toute leur expertise. 

* ANPEA, APF France handicap, Gapas, FCPE, Fédération Générale des PEP, FISAF, FNASEPH, Fédération PEEP, Trisomie 21 France, UNANIMES 

=> Télécharger le communiqué de presse :