La question des droits est inhérente à toute nos actions. Nous y référer, c’est faire vivre ces conventions et leur mise en œuvre. Cette vigilance de chaque instant est d’autant plus justifiée que l’État français a été rappelé à l’ordre quant à ses lacunes dans l’application de la Convention Internationale des droits des personnes handicapées (CIDPH)[1]. Le CFHE a donc rédigé un état des lieux et proposé 140 recommandations qu’il a adressé au gouvernement français (http://www.cfhe.org/etat_des_lieux_cidph.html) en novembre 2018.

A l’ANPEA de s’assurer que les droits des enfants et jeunes adultes déficients visuels avec ou sans handicaps associés soient respectés.

Précisons par ailleurs que personne en France ne dispose de données fiables, condition nécessaire pour piloter les politiques publiques. L’absence de données (quantitatives et qualitatives) nous prive d’une réelle visibilité des enjeux et limite la portée des préconisations à formuler. Pourtant, depuis plus de 50 ans et la loi de 1975, les politiques publiques en faveur des personnes handicapées se mettent en œuvre en absence de statistiques consolidées. Des outils doivent en conséquent être crées ou orientés sur ces thèmes afin que les terminologies et les nomenclatures dans les enquêtes statistiques des différents ministères concernés soient harmonisées[2]. (Rapport Gillot, 2018)

 

[1] Cf. Observations préliminaires de la Rapporteuse spéciale sur les droits des personnes handicapées, Mme Catalina Devandas-Aguilar en octobre 2017 : https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=22245&LangID=F

[2] Cf. Rapport Gillot, 2018.