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Vie affective et sexuelle

Avoir une vie relationnelle, affective et sexuelle satisfaisante constitue un droit fondamental, un facteur d’épanouissement et de bien-être, partie intégrante d’une qualité de vie que les textes rappellent. La convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées consacre par exemple son article 23 au respect des droits à fonder une famille : « 1. Les États parties prennent des mesures efficaces et appropriées pour éliminer la discrimination à l’égard des personnes handicapées dans tout ce qui a trait au mariage, à la famille, à la fonction parentale et aux relations personnelles, sur la base de l’égalité avec les autres, et veillent à ce que :

a) Soit reconnu à toutes les personnes handicapées, à partir de l’âge nubile, le droit de se marier et de fonder une famille sur la base du libre et plein consentement des futurs époux ;

b) Soient reconnus aux personnes handicapées le droit de décider librement et en toute connaissance de cause du nombre de leurs enfants et de l’espacement des naissances ainsi que le droit d’avoir accès, de façon appropriée pour leur âge, à l’information et à l’éducation en matière de procréation et de planification familiale ; et à ce que les moyens nécessaires à l’exercice de ces droits leur soient fournis ;

c) Les personnes handicapées, y compris les enfants, conservent leur fertilité, sur la base de l’égalité avec les autres. »

Ainsi, au même titre que l’accès aux soins de santé, toute personne devrait pouvoir bénéficier d’une information en matière de vie affective et sexuelle, adaptée à ses besoins et à ses attentes. Cette information s’avère essentielle et pertinente dans un cadre de prévention et d’épanouissement. Aujourd’hui, force est de constater que bon nombre de personnes en situation de handicap n’ont toujours pas accès à cette information du fait des multiples a priori dont elles sont victimes, ou encore des difficultés liées à leur déficience par exemple.

Malgré une évolution dans la prise en compte de ce droit, et la tenue de nombreux colloques et débats sur le sujet, les tabous restent nombreux, tant du côté des familles que du côté des professionnels. Des approches et des outils existent pour aborder ces sujets et accompagner les personnes, sans intégrer néanmoins la spécificité liée aux déficiences visuelles, avec ou sans handicaps associés.

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OBJECTIF

Assurer le respect du droit à une vie privée (affective, sentimentale et sexuelle) et à l’intimité des personnes déficientes visuelles avec ou sans handicap associé

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CE QUE L'ON FAIT

  • Appui et ibnformation des familles sur le sujet
  • Inscription dans les réseaux

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